
Thiery Amélie & Pillot Hugo
Travaux Personnels Encadrés
A la découverte de la radiothérapie
Il y a un peu plus de cent ans, Henri Becquerel, Pierre et Marie Curie recevaient le prix Nobel de Physique pour la découverte de la radioactivité naturelle, découverte qui allait marquer un tournant dans l’Histoire des Sciences.
La radioactivité n’est pas une invention de l’Homme mais un phénomène nucléaire qui a toujours existé. Elle se différencie en cela des autres réactions nucléaire (ex : fusion et fission) qui sont provoqués artificiellement dans les centrales atomiques.
Découverte de la radioactivité
Le 20 janvier 1896, le mathématicien Henri Poincaré présente la découverte du physicien
allemand Wilhelm Röntgen, un rayonnement inconnu capable de traverser des corps opaques
à la lumière et baptisé rayonnement X pour souligner le mystère qu’il évoque.
En interposant sa main sur le trajet de ces rayons, Röntgen avait vu l’ombre des os de ses
doigts à la suite de quoi il avait eu l’idée de faire un cliché de la main de sa femme, réalisant
ainsi une des premières radiographies de l’histoire.
Les rayons X sont produits à l’aide d’un faisceau d’électrons qui vient frapper les parois de
verre d’un tube dans lequel on a fait le vide, rendant celles-ci fluorescentes. La zone de
fluorescence coïncide avec la zone d’émission des rayons X.
Henri Becquerel poursuit alors l’expérience de Röntgen. Il dispose à proximité d’une plaque photographique protégée par un papier noir des sels d’uranium et expose l’ensemble à la lumière solaire. Celle-ci excite la luminescence des seuls d’uranium et la plaque est impressionnée malgré le cache qui la protège de la lumière.
Il parvient alors à obtenir les silhouettes de matériaux, de nature et matière diverses, dont une croix de Malte, interposés entre les minerais d’uranium et la plaque photographique.
Plus tard, Becquerel décide de ranger le dispositif dans un tiroir sombre. Quelques mois plus tard il le ressort et décide de les développer en s’attendant à l’impact d’une éventuelle luminescence résiduelle de l’uranium et ainsi à trouver des images faibles. Or, contre toute attente, celles-ci s’avèrent d’une grande netteté. Il réitère donc ses expériences avec différents contraires et découvre des rayons qu’il nommera « rayons uraniques ». Il pense se trouver en présence d’une propriété inhérente à l’élément uranium, indépendante de son environnement chimique.
En 1897, Marie Curie reprend les rechercher de Becquerel. Elle envisage
la présence d’autres éléments susceptibles d’émettre un rayonnement de même
nature que l’uranium, éléments qu’elle qualifiera de « radioactif ».
En 1898, elle découvre le polonium (nommé en l’honneur de son pays natal,
la Pologne). Puis, quelques mois plus tard elle fait la découverte du radium. Suite
à cette découverte Pierre et Marie Curie vont effectuer une série d’expérience
te ainsi découvrir les différents composants des rayonnements radioactifs (α, β, γ).
En 1934, Irène (la fille de Pierre et Marie Curie) et son époux Frédérique
continuent les recherches de ses parents. En bombardant des atomes
d’aluminium avec des particules α, les deux savants obtiennent du phosphore
radioactif, créant ainsi le premier radionucléide artificiel. La voie est ainsi ouverte
à la création de radionucléides de plus en plus nombreux.
En 2000, on dénombrait 2 460 variétés de noyaux artificiels, soit au rythme moyen
d’une découverte tous les dix jours !
Pierre et Marie Curie
Henri Becquerel



page précédente / page suivante