
Thiery Amélie & Pillot Hugo
Travaux Personnels Encadrés
Formation d'un cancer
Le cancer est une maladie aux causes géniques : le génome humain possède une multitude de gènes spécifiques de l’apparition ou non d’une tumeur cancéreuse. Parmi eux on trouve des gènes régulant la division cellulaire :
-Les gènes de l’apoptose ont été reconnus récemment pour participer également à la régulation du cycle cellulaire. L’apoptose ou mort cellulaire programmé est un processus biologique normal s’effectuant par exemple lors du développement embryonnaire ou quand une cellule est anormale et pourrait devenir dangereuse pour l’organisme. C’est un phénomène régulé par des gènes activateurs et inhibiteurs. Si l’équilibre se rompt en faveur d’une inhibition de l’apoptose, la cellule peut devenir "immortelle".
Actuellement les scientifiques supposent qu’il faut une modification de 7 à 10 de ces gènes pour qu’une cellule passe d’un état normal à un état cancéreux. Sachant qu’il existe au moins 50 gènes de chacune des trois catégories, le nombre de combinaisons pouvant conduire à une tumeur est très élevé. Ce sont ces combinaisons qui sont à la base de la diversité des cancers.
Le cancer se caractérise par la présence de tumeurs malignes, qui se développent rapidement et se généralisent (métastases). C'est une prolifération incontrôlée de cellules se développant anormalement au sein de l’organisme. Lorsque la cellule ne peut pas être réparée, elle transmet sa mutation au cours de la mitose, et c’est tout un tissu qui sera formé de cellules cancéreuses. La transformation cellulaire tumorale se traduit notamment par une perte de contrôle du cycle cellulaire, une insensibilité à l'apoptose, des anomalies de la réparation de l'ADN. Les cancers sont alors classés selon le type de la cellule dans laquelle s'est produite la première transformation : lymphomes, carcinomes, sarcomes.
- Les proto-oncogènes sont des gènes qui stimulent la division cellulaire. Dans un cancer, ils existent sous forme anormale, dit oncogène. On comprend bien que l’activation excessive de ces gènes conduit à un dérèglement du cycle cellulaire vers une division incontrôlée.
L’influence de ces gènes est dite dominante car il suffit qu’un seul allèle soit touché (mutation sur une seule copie du gène) pour déclencher une division cellulaire anormale. Beaucoup de ces gènes ont été identifiés dont les plus connus sont Ras, Myc ou Abl.
- Les gènes suppresseurs de tumeurs, appelés aussi anti-oncogènes, jouent le rôle d’inhibiteurs de la division cellulaire. Contrairement aux proto-oncogènes, il est nécessaire que les deux copies du gène soient mutées pour lever l’inhibition de la division cellulaire. On connaît actuellement une vingtaine de ces gènes (dont le gène P53).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Oncog%C3%A8ne (réfèrence)
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