
Thiery Amélie & Pillot Hugo
Travaux Personnels Encadrés
Mode d'action sur l'organisme
Les rayonnements radioactifs interagissent avec la matière vivante.
Les particules alpha α, très ionisantes, cèdent leur énergie sur une distance de quelques dizaines de micromètres. Relativement inoffensives en cas d’irradiation externe car seules les couches superficielles de l’épiderme, constitué de peaux mortes, sont touchées, elles créent des lésions graves en cas d’absorption par inhalation ou ingestion.
Les électrons β-, plus pénétrants mais plus légers et moins ionisants, occasionnent des dégâts moindres. Lorsque les photons gamma perdent leur énergie, c’est en une seule fois et non progressivement, mais la plupart du temps ils traversent le corps entier sans être absorbés.
Les molécules d’ADN contenus dans les cellules constituent la cible éventuelle des rayons ionisants. Leurs altérations résultent soit de chocs directs, soit de la radiolyse de l’eau, qui coupe les molécules H2O en radicaux libres OH et H. Ceux-ci, très réactifs, interagissent chimiquement avec l’ADN.
Les particules provenant des rayons créent des lésions aux acides nucléiques ce qui entraine des cassures au niveau des brins d’ADN.
Heureusement, les cellules disposent d’un certain système de réparation. L’opération nécessite un certain laps de temps et les cellules qui se reproduisent à un rythme élevé ne disposent pas forcément des délais nécessaires.
Dans le cas de réparation insuffisante, les cellules se suicident et l’organisme les élimine, processus tout à fait banal tant qu’un tissu n’est pas massivement atteint.
Voir expérience :
Nous avons prouvé que les UV, situés à 400 nanomètres, empêchent la prolifération des bactéries en fonction du temps d'exposition. Plus le temps d'exposition aux UV est élevé, plus la prolifération est base voir même stopper.
Donc si avec une source située à 400 nm est capable de stopper la prolifération ou de détruire les bactéries, une source située à 1 nm détruira instantanément la cellule.
Cependant, en fonction de la dose de rayonnements ionisants, de la radiosensibilité de chaque type cellulaire, ou d'autres facteurs, les effets des rayonnements ionisants n'engendrent pas forcément des dommages irréversibles à l'ADN. Dans ce cas, une activation et une modification fonctionnelle et/ou structurale des cellules irradiées sont observées.
On retiendra également que les rayonnements ionisants produisent des effets biologiques aussi bien sur les tissus sains que tumoraux. La capacité de réparation de ces lésions est plus importante pour les tissus sains que pour les tissus tumoraux. L'efficacité de la radiothérapie est basée sur cet effet différentiel entre le tissu sain et la tumeur.

Les rayons alpha et beta sont bloqués par le corps humain, le plomb stoppe les rayons X et les rayons gammas, le béton bloque les neutrons.
https://cna.ca/fr/enjeux-et-politique/rayonnement/quest-ce-que-le-rayonnement/ (référence)
Page précédente / Page suivante